Ensemble, pour le meilleur, mais surtout le pire (PV Richard) [+18] FINI

Ensemble, pour le meilleur, mais surtout le pire

L'année à Poudlard a déjà commencé, mais je m'accorde une petite pause dans notre repaire. Il faut lire les différents contre rendus et en faire un résumé à mon frère qui est resté coincé là-bas. Le pauvre, entendre ces gamins pleurnicher à longueur de temps est d'un ennui, si ce n'était pas pour notre mission, les voir mourir sous mes sorts aurait été une grande satisfaction.

J'entre dans notre bureau, à mon frère et moi. Tout est bien rangé, Aaron déteste le désordre, contrairement à moi. Une pile de papiers m'attend sur le bureau, bien disposée. Je la prends, sans grand entrain et commence à les lire. Harry par ci, Hermione par la, Poudlard, le ministère. C'est barbant tout ça ! Néanmoins, je lis plusieurs fois l'un des rapports. Celui de Richard. Son écriture est très belle et fluide. Je reconnais bien là son sérieux. Il me manque, sans lui, j'ai beaucoup de mal à contenir mes pulsions meurtrières. Finalement, je laisse tomber les rapports au sol, à part celui de mon époux et me lève. Ce bureau est trop déprimant et surtout trop sombre. Je sors de la pièce en claquant la porte. Deux types, sûrement des nouveaux, sursaute et lève leur regard inquiet vers moi. Je les fixe, jusqu'à ce qu'ils baissent leurs yeux, j'aime ce sentiment de domination avec les larves qui nous servent.

Enfin, pour moi, ce n'est que de la chair à canon, pas sûr qu'ils sachent faire quelque chose de leur baguette. Ca me désespère, mais pas autant que tout ceux qui pensent être en sécurité. D'un pas lent, je me dirige vers notre chambre, à Richard et moi, le couloir est désert, personne n'a le droit de venir ici, à part notre conseil. Et encore, c'est assez rare. J'ouvre la porte et me laisse tomber sur le lit plus loin. Son odeur est encore présente dans la pièce. Cette odeur tellement rassurante, enfin, j'ai lu ça dans un bouquin, les femmes amoureuses disent toujours que l'odeur de leur homme est rassurante. J'entends du bruit derrière moi, j'imagine que ces tâches m'ont suivi pour demander quelque chose, peut être une mission ou autre.

- Dehors, vous ne voyez pas, bande d'abrutis, que je souhaite me reposer, vous n'avez pas le droit d'être ici. Si vous êtes encore dans cette chambre dans 5 secondes, vous allez le regretter.

Je ne les entends pas s'en aller, bon, ils m'ont énervé. Je me retourne, baguette en main et rapport dans l'autre. L'un des deux parts en courant, plutôt intelligent comme réaction, mais l'autre, cette stupide chose, le gamin joufflu tombe sur ses grosses fesses au sol. Oh, il n'a pas intérêt à tacher mon tapis cet abruti. Il respire fort, ça m'est presque désagréable de le voir aussi détestable devant moi.

- Tu vas te mettre à pleurer ? Nous n'acceptons pas les faibles chez nous.

Je lève ma baguette et lance un Avada Kedavra sur ma victime qui s'écroule au sol quand l'éclat vert le percute de plein fouet. Un sourire presque malsain se forme sur mon visage, je veux m'amuser, ils n'auraient pas du m'énerver. Alors, je sors de ma chambre, à la recherche de l'autre boulet. Celui-ci, je le ferai bien souffrir et il n'y a personne présent dans cette cachette qui pourra m'en empêcher.


made by LUMOS MAXIMA

Ensemble, pour le meilleur, mais surtout le pire

Mon cœur se serre quand je le regarde s'habiller, mais nous avons une mission. Je ne dois absolument pas me laisser aller. Je lui souris et me dirige vers la porte, il faut que je prenne une douche avant de retourner à l'école.

- À vrai dire, je ne sais pas quand nous pourrons nous revoir. Il y a beaucoup à faire, autant à l'école qu'au ministère. Une fois que nous serons les maîtres, nous pourrons passer tout le temps que nous voudrons dans notre chambre.

Je lui fais un clin d'œil et sort de la pièce. Les elfes qui me voient passer dans le couloir, seulement couvert d'un plaid, baissent les yeux et s'inclinent légèrement. Je prends une douche rapidement et sort du manoir, je n'ai pas envie de partir, mais il le faut. Je retourne à l'école, croise des gamins qui veulent se promener pendant la nuit, les renvois dans leur dortoir en leur faisant peur et retourne à ma chambre. Je retrouve mon frère.

- Salut, excuse moi, je n'ai pas vu le temps passé, j'ai croisé Richard...

made by LUMOS MAXIMA