After the Great War
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 Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra

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MessageSujet: Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra   Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra EmptyDim 6 Jan - 16:43



Casey McLellan






❯ FEAT : Erika Linder
Carte d'Identitée

Casey est une Femme qui nous éclaire de son intelligence depuis 31 ans. Elle fait partie de L’administration de Poudlard en tant que Professeur d’étude des Runes. C'est plutôt quelqu'un de Charmeuse, Impulsive mais vraiment Loyale.

❯ ASCENDANCE : Sang-Mêlé.
❯ DATE DE NAISSANCE : 30 octobre 1991.
❯ NATIONALITÉ : Britannique.
❯ CLASSE SOCIAL : Modeste.
❯ ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuelle.
❯ SITUATION : Célibataire.
❯ FAMILLE : Fille d’Isobel Maxwell et Alester McLellan. Demi-soeur de Duncan Maxwell.
❯ DONS : /
❯ CAMP : Ombre.
❯ COMPAGNON : Chaton Chartreux, Sidh.
❯ BAGUETTE : Roseau, Crin de Sombral, 25 cm, Semi-Flexible.
❯ PATRONUS : Blaireau.
❯ EPOUVANTRARD : Elle-même.

Son avis sur ce qui se passe ?

Elle n’a pas de réel avis. Elle est plutôt neutre, ne s’étant jamais intéressée à cette guerre de Bien et de Mal. Pour elle, le monde n’est pas si balisé. Les gens peuvent être bons, tout en ayant un mauvais fond, et inversement. Si ça devenait trop dangereux, elle serait partie, loin du conflit.
Ce n’est pas pour ça qu’elle n’est pas à 100% pour la cause de l’Ombre. Tant qu’elle cherchera l’admiration d’Isobel et qu’elle gardera son tempérament loyal, elle ne cessera jamais de se battre pour le « Mal ». Quitte à faire les tâches les plus ingrates ou les plus dangereuses, sans y réfléchir.

Sorts


Niveau 1 :
- Accio
- Expelliarmus
- Lumos
- Wand Sparks

Niveau 2 :
- Reparo
- Ridikkulus
- Stupéfix

Niveau 3 :
- Messenger
- Wizard Space

Niveau 4 :
-Anapneo

Niveau 5 :
- Désillusion
- Transplanage

Niveau special Ombre :
- Defensive Charm
- Knee-reversing Hex
- Sectumsempra


ONCE UPON A TIME ... MY STORY


30 octobre 1991 :
C’est le jour de ma naissance. Bien entendu, je n’ai aucun souvenir. Je n’ai qu’un bout de papier, attestant de ce jour. Le nom d’une mère, totalement inconnue, pour moi, qui m’avait laissée sur le bas de la porte de mon père, à Kelso, en Ecosse, avec un mot et mon acte de naissance. Elle lui laissait ma garde totale et ne viendrait jamais me réclamer… Comment je le sais ? Mon père a toujours gardé ce mot, avec l’acte de naissance, au cas où elle revenait réellement et souhaitait me reprendre… C’était les seules choses provenant de ma mère. En plus de mon prénom, qu’elle avait choisi elle-même… Pourquoi ? Elle avait sûrement été obligée par l’hôpital ou, peut-être, que mon abandon n’était pas voulu, mais forcé.

Je suis donc, Casey McLellan, fille d’Alester McLellan et d’Isobel Taylor, née à 6h01 du matin le 30 octobre 1991, au Derriford Hospital à Plymouth.

1er juillet 1998 :
L’année où j’allais fêter mes 7 ans. Je vivais toujours dans le même petit village avec mon père. Nous n’étions pas très riches : son garage était vieux et il ne gagnait pas suffisamment d’argent pour remplacer des objets cassés. En général, c’était lui qui réparait tout, comme il le pouvait. Par contre, si ça me concernait, il était capable de s’endetter et de ne pas manger pendant plusieurs jours. Il m’offrait des bonbons lorsque j’en demandais, les vêtements que je voulais quel que soit le prix, des jouets… Cet été, il m’avait même offert ma première guitare, après une dizaine de mois de supplication.

Il me comblait d’objets et d’amour… Même si… J’avais ce manque, un trou béant dans le cœur. Ce jour-là, j’avais failli en pleurer… En fait, non, en rentrant, j’avais pleuré. Dès mon arrivée chez moi…

Je sortais d’un énième jour de stage pour enfants, où je pouvais m’exercer le matin à la guitare alors que, l’après-midi, c’était des activités sportives - ce jour-là, c’était du basket -. Il était 18 heures et, avec les autres enfants, on attendait nos parents… La plupart de mes amis était reconduits par leur mère, alors que, moi, j’attendais mon père, qui fermait le garage à 17h30 pour moi.

Alors que j’attendais, assise sur un muret, un gamin - si je le revoyais maintenant, je pense que je lui cracherais à la figure ou lui lancerais un petit Stupefix sur le nez - s’était avancé avec d’autres et se mit à rire de moi. Il m’insultait sans réelle raison, parlant simplement de ce blond presque blanc qui n’était pas normal - aux yeux d’un gamin -, du fait que certains de mes vêtements avaient des trous et étaient rapiécés - malheureusement, quelque fois, mon père n’avait pas les moyens pour les remplacer tout de suite lorsque je les abîmais -…

Puis, vint ce qui me fit réellement mal. « C’est pour ça que ta mère t’a abandonnée. Elle ne voulait pas de toi. » suivi d’un autre flot d’insultes dont je ne me rappelle pas. Sauf que, même si ce n’était que de la méchanceté pure par des gamins de 10 ans, voulant s’amuser avec la plus jeune, c’était comme s’ils avaient ouvert ce trou béant dans ma poitrine, enfoncé un couteau et tourné la lame dans cette plaie.

Mais, malgré mon jeune âge, j’étais restée forte et j’avais évité de répondre à leurs attaques. Quand mon père arriva enfin, je fonçais dans la voiture et, chez moi, j’ai pleuré, enfermée dans ma chambre, souhaitant restée seule…

Ce manque… C’était celui d’une mère, dont je ne connaissais même pas le nom à ce moment-là… Je ne voulais pas spécialement faire des trucs de filles avec elle - beurk, même maintenant, ce n’est pas mon envie première - ou parler de garçons - ou de filles, au choix -… Je voulais juste… Juste la voir, savoir qui elle était… Qu’elle me rejette ou m’aime… Que je puisse mettre un visage sur elle, que je sache, enfin, si elle voulait de moi ou pas… Si j’étais un accident indésirable ou si elle n’avait pas eu le choix que de m’abandonner… C’était les seules choses que je souhaitais…

8 avril 2000 :
La première fois où j’ai rencontré la Mort de près et failli partir main dans la main avec elle… J’étais chez moi, avec la baby-sitter - la fille du voisin d’en face, Mary, qui ne gagnait presque rien pour une journée de baby-sitting -. Elle me racontait de vieilles légendes écossaises, comme le Kelpie et le Each Uisge - malgré l’interdiction formelle de mon père, pour éviter que je ne fasse des cauchemars -. Elle eut ensuite un coup de téléphone, alors que je finissais un dessin pour mon paternel.

Mary avait insisté pour que je l’attende, alors qu’elle parlait de ses « problèmes » d’adolescente de 15 ans. Moi, à 8 ans, presque et demi, je m’en fichais un peu que : « Will a dit non pour sortir avec moi ! ». J’avais attendu plusieurs longues minutes avant de filer au garage de mon père, qui était situé juste à côté de la maison. C’était facile, je n’avais qu’à passer par la porte du jardin puis le portail, dont le loquet tenait à peine après ces années de malmenage de ma part.

Je suis arrivée dans le garage, désert, sans aucune voiture à réparer, et mon père était à l’autre bout, dans son bureau, en train de parler au téléphone - sûrement un client -. Il me fit signe en m’apercevant, un large sourire. On ne se ressemblait presque pas, à part les yeux, bleu clair comme la glace et le sourire charmeur qu’on avait en commun.

Oubliant ses règles pour la énième fois, comme tout enfant, j’étais passée sous le plateau du monte-voitures, qui avait été remonté pour un entretien. Sauf qu’il était vieux. Rouillé. Même à l’heure actuelle, je ne sais pas ce qu’il s’est passé mais j’ai entendu des bruits de métal, grinçant. J’ai relevé la tête pour voir le plateau glisser tout doucement avant de tomber d’un coup…

J’ai survécu. Comment ? Par magie. Réellement. Je ne comprenais pas mais la barre me tombant sur le crâne, s’est pliée pour n’y laisser passer que mon corps. Enfin, presque. En se courbant, le métal avait créé une pointe qui s’était enfoncée dans la chair de mon avant-bras. Ce qui était un faible prix comparé à ma mort imminente…

1er août 2003 :
J’avais 11 ans et demi, 3 années s’étaient écoulées depuis cet « incident ». Je n’avais plus eu d’expérience de mort imminente mais j’évitais désormais d’aller dans le garage de mon père. Ça traumatise ce genre de choses… Il n’avait pas fait de commentaire sur ce plateau, complétement plié, mais, par moment, je sentais son regard… Il me fixait, m’analysait… C’était pesant, j’avais l’impression qu’il ne voyait qu’un « monstre » …

Ce jour, annonçant le début du mois d’août, dernier mois des vacances, il avait reçu une lettre, pour moi. L’enveloppe était différente des autres, plus élégante, ainsi que le papier à l’intérieur. J’étais inscrite pour rentrer dans un collège, totalement inconnu pour mon père et moi… Je devais avoir des gants en cuir de dragon - autant dire que le Mini moi était excité à l’idée qu’un dragon existe -, une baguette… Bref, la liste de base pour une rentrée à Poudlard. Sauf que, pour nous, ce n’était pas « normal ». Nous n’étions pas de ce monde.

Gamine, j’avais envie d’y croire. Quel enfant, de 11 ans, aurait refusé d’être sorcier, hm ? Mon père était plus terre-à-terre et y a réfléchi un moment, presque une semaine. Il a fini par « essayer », fermant son garage pour quelques jours et se rendre à Londres, pour aller au Chemin de Traverse et voir si la lettre était un canular ou pas.

Autant dire que la surprise fut grande quand il se rendit compte que c’était bien réel. Il dut me retenir de ne pas sauter dans chaque magasin, curieuse. A la fin de cette longue quête d’objets magiques en tout genre, je revenais chez moi, en Ecosse, avec le matériel adéquat, une baguette avec un crin d’un animal que je ne connaissais pas et un chat noir, Nebula.

23 mai 2010 :
C’était l’avant-dernier week-end avant de commencer nos examens de 7ème année. L’ASPIC… Alors que mes premiers mois, ici, à Poudlard, avaient été un véritable enfer : comprendre qui j’étais réellement, apprendre que ma mère était une ancienne élève - une Gryffondor -, réussir à manipuler cette magie, subir les railleries de certains Sang-purs et, finalement, me trouver des alliés. Mais, maintenant, je n’avais pas envie de partir. C’était ma dernière ligne droite, celle menant à la vie d’adulte, me séparant de cet endroit, devenu ma seconde maison.

Ce jour-là, c’était le dernier qu’on s’était octroyé avec mon meilleur ami de l’époque, Alexei, que je connaissais depuis qu’on avait mal manipulé une potion. On avait été un duo légèrement perturbateur en dehors des cours, la réflexion et la curiosité d’une Serdaigle se mêlant très bien avec la ruse et l’ambition d’un Serpentard.

On profitait du bon temps en parlant de ce que l’on ferait après nos examens. Lui, il voulait partir visiter le monde, découvrir la magie des autres pays et s’installer dans l’un d’eux ou revenir. Moi, je n’irais pas loin. Alors que j’aurai voulu continuer dans le Quidditch, je souhaitais ne pas bouger de mon petit village et reprendre le garage de mon père. Un boulot bien Moldu où je comptais être aidée par Magie, en faisant attention à ce que ça ne soit pas découvert.

J’aurai pu continuer de vivre pleinement dans ce monde de sorcellerie mais mon père avait toujours été là pour moi, autant lorsque j’étais une enfant « Moldue » qu’une adolescente « Sorcière ». Il a toujours été curieux de ce que j’apprenais, ce que cela signifiait… En me rappelant par moment mes racines, avec les cours de guitares, l’achat des nouvelles bandes dessinées sorties ou l’apprentissage de la conduite moto…

C’était presque comme si je lui devais une dette, de m’avoir autant apporté, m’avoir soutenue… Certains parents de Nés-Moldus, ou Sang-Mêlé, se désintéressaient par moment de ce monde magique et laissaient peu à peu leur enfant de côté. J’avais ainsi vu des élèves aimer la Magie, mais en regrettant ce « don » …

Alex’ s’était montré contre ma décision et se mit à me plaindre d’avance… Or, je l’écoutais à peine. C’était ma décision, prise durant l’année et je ne changerais pas, quel que soit mes résultats aux derniers examens…

10 décembre 2012 :
Le pire jour de ma vie. Aucun ne vaut celui-là en peine ressentie, le vide… Ce soir-là, j’avais lancé une pierre dans le cœur en cristal dans ma poitrine, le fissurant largement. Je m’étais brisée, seule, et, à partir de ce moment-là, je n’avais fait que creuser…

Il était passé 20 heures. J’habitais toujours chez mon père - par facilité avec le garage -. Depuis ma sortie de Poudlard, je travaillais tous les jours au garage et m’octroyais que deux semaines de congé par an. Et encore. Souvent, on se disputait avec mon père car il ne supportait pas que je gâche ma vie dans ce village, dans ce vieux garage et que je ferais mieux de suivre ma propre voie, au lieu d’être accrochée à lui.

Comme souvent, ça s’était envenimé et nous en étions arrivé à nous hurler dessus, moi criant que c’était mon droit de choisir ce que je voulais et c’était de rester dans le garage. Lui monologuant sur le fait que je me sacrifiais et que je gâchais ma vie. On en venait à se faire mal, s’insultant presque, tous les deux très impulsifs et colériques…

Encore maintenant, je ne sais pas ce qu’il y a eu… Juste que je lui lançais un dernier « c’est bon, tu me saoules, je dégage ! », il m’attrapait par le bras - refusant que je ne prenne la moto dans un tel état de colère - et… Après… J’étais toujours devant le porte-manteau, les clés en mains. Couché devant moi, mon père… Il respirait à peine, une profonde entaille dans l’arrière du crâne, un des objets décoratifs - dont il avait l’habitude de collectionner par centaine malgré que ce soit moche - ensanglanté, juste à côté de sa tête…

J’ai paniqué, sentant à peine ma baguette que j’avais sortie durant cette absence. J’ai pleuré, j’ai hurlé au secours, j’ai téléphoné aux urgences, j’ai caché ma baguette à la dernière seconde… J’étais comme un automate à un moment et ensuite, j’étais en pleine crise de panique, complétement submergée par tout ce qu’il se passait…

18 décembre 2012 :
J’étais restée plusieurs heures devant la maison, scellée par la police. Une enquête avait été ouverte à cause des blessures anormales, ne pouvant être causées que par autrui. J’étais la principale suspecte et, même si j’étais réellement coupable, ils n’avaient pas de preuve sur moi, l’objet n’avait pas d’empreinte, je n’avais aucune paire de gants sur moi ou dans ma chambre… La seule chose qu’ils avaient, c’était les disputes fréquentes, expliquées par les voisins.

J’avais pris comme résolution de me rendre. J’inventerais une excuse, n’importe laquelle pour ne pas dire que c’était à cause de la magie… Que de mes propres mains et d’un geste rageur, j’avais frappé mon père… Entraînant sa mort… De toute façon, il ne me restait rien. J’étais, à ce moment, une enveloppe vide, errant tel un automate.

Mais ce fut ce jour où j’ai pu rencontrer ma mère. Ma mère biologique. Isobel Taylor, enfin, Maxwell, désormais. Elle était là, près de moi, prête à parler, à rattraper le temps perdu… Malgré que je sois dans la vingtaine, c’était comme un rêve de gosse se réalisant. Ce vide omniprésent dans mon cœur, s’était rempli juste en la voyant… En plus, je lui ressemblais comme deux gouttes d’eau, grandes - plus que la moyenne -, un blond très clair…

Nous sommes allés dans un café pour discuter, évitant les sujets magiques au début. Je lui ai plus ou moins raconté toute ma vie « moldue », après qu’elle m’ait expliqué qu’elle était partie, après m’avoir mise à monde, car elle était fiancée à un autre et ça aurait été mal vu, surtout que j’étais Sang-Mêlé… Je me sentais de nouveau respirer, n’aspirant qu’à une chose : voir la même lueur de fierté dans les yeux de ma mère, que dans ceux de mon père, avant…

21 juillet 2016 :
Cela faisait presque 4 ans que j’habitais à l’ancienne habitation des Taylor, ma mère étant la seule héritière encore en vie - on ne me compte pas à cause de mon sang de moldu -. Une petite maison à l’extérieur de Plymouth. C’était un petit coin de paradis, qui me permettait d’être en dehors des conflits encore cachés pour le moment, dont Isobel me parlait à chaque visite. Mais, cette date marqua un virage important dans ma vie et m’obligea à prendre parti.

Ma mère était venue, accompagnée de mon demi-frère, Duncan Maxwell. Un Sang-Pur, refusant le fait que je sois plus douée que lui dans certains domaines, tout ça à cause de mon sang poisseux de Sang-Mêlé. Bien entendu, il n’était pas venu me voir par courtoisie… Plutôt pour me voir faillir à l’épreuve que m’avait préparé notre mère.

Elle avait entendu parler d’un poste disponible à Poudlard, en tant que Professeur d’Etudes des Runes et elle s’était souvenue que j’étais « potable » dans cette matière… J’ai tenté de lui rappeler que c’était le cours où j’avais les meilleures notes, je n’étais donc pas « potable » mais excellente et passionnée, même… Même modeste, je connais mes forces et la langue Runique est mon point fort avec le vol !

Bref… Il fallait d’autres Ombres infiltrées dans Poudlard, dirigée par une femme, Ailla et ce poste était désormais libre, suite à la démission de l’ancien… Isobel pouvait faire en sorte de me faire rentrer dans l’organisation et d’avoir cet emploi. J’allais refuser, jusqu’à ce qu’elle mentionne que cela la rendrait très fière et heureuse d’avoir ses enfants, combattant pour la même cause à ses côtés…

J’ai hésité, un instant, mais j’avais une dette, envers ma mère qui avait profité de son poste et son influence pour boucler l’enquête sur la mort de mon père et faire emprisonner quelqu’un d’autre… Et je voulais qu’elle soit fière de moi… Qu’elle ne voit plus le sang moldu dans mes veines. Qu’elle voit mon côté Pur, qu’elle se rende compte de la sorcière que j’étais et que je suis toujours… Alors, j’ai accepté.

Mais elle voulait être sûre… Sûre de mon choix et de ce que valait ma parole et ma loyauté… Elle m’expliqua et me montra comment faire un nouveau sort : Sectumsempra… Je le devais le maîtriser et l’utiliser sur Nebula, mon vieux chat noir… J’ai rétorqué, disant que ça ne servait à rien de faire souffrir mon animal pour prouver quoique ce soit.

Isobel n’a pas répondu mais m’a lancé ce regard exprimant la honte que je lui faisais en refusant un exercice aussi « simple ». Duncan se moquait de moi, de ma nature faible, provenant de mon sang de moldu… Tout se mélangea, se mêla… Je lançais alors le sort sans y réfléchir plus, autant énervée par les commentaires de mon demi-frère que par ce regard horrible que me lançait ma mère…

Lorsque les blessures apparurent sur le corps du pauvre félin, se reposant dans le salon, je sentis la faille en moi se rouvrir et s’agrandir… Presque comme si elle explosait finalement le cœur de cristal, le réduisant en miettes, ma raison suivant…

Je ne retrouvais les pieds sur terre que lorsque ma mère posa une main sur mon épaule, disant qu’elle était contente de moi et qu’elle savait que j’avais ça en moi, que j’étais une digne descendante des Taylor… J’étais vide, mais heureuse…

Année 2022 :

Je travaille désormais à Poudlard, en tant que professeur d'étude des Runes. Je me suis complétement renfermée, surtout dans ma vie de tous les jours. Je tente, par tous les moyens, de rendre passionnant mon cours, sachant que ça pouvait être très pesant lorsqu’on n’aimait pas ou ne comprenait pas, tout en restant stricte. On sait ou on ne sait pas.

Je suis toujours du côté des Ombres, bien plus loyale qu’au début. Je ne suis pas toujours d’accord avec tout, avec certaines méthodes… Mais je me tais, je hoche la tête et, s’il faut faire quelque chose, je le fais sans discuter, que ce soit la plus dégradante des tâches à celle pouvant me mettre en danger… ça ne me dérange pas car il faut bien que quelqu’un le fasse.

Aucune idée de ce que me réserve l’avenir, si je vais me noyer dans le Mal et m’y fondre ou être basculée de l'autre côté par une âme voyant en moi, autre chose qu’un pion.



PHYSIQUE & PSYCHOLOGIE


Casey n’est pas un modèle. Elle a une beauté commune, que l’on apprécie ou pas. Elle ne se démarque pas d’une manière particulière en apparence... Sauf si le fait qu’elle fasse 1m75 soit si perturbant pour le public. Plus la cicatrice d’une vingtaine de centimètres sur le dessus de l’avant-bras gauche. Elle a de courts cheveux blonds, très pâles, qui ne font qu’accentuer le teint blanc de sa peau - malgré de nombreuses sorties à l’extérieur et des heures sous le soleil -. Tout cela va de pairs avec son regard bleu glacial, autant parce que ses yeux sont très clairs qu’à cause de son inexpressivité.

Son corps est des plus « communs », il n’est ni féminin, ni masculin. Sa poitrine est à peine développée, facilement cachée par un habit légèrement trop large. Son visage n’a pas les contours doux et fins d’une femme, ni les angles durs d’un homme. La taille est à peine creusée et ses hanches ne sont absolument pas larges… En bref, Casey peut autant se faire passer pour un homme que pour une femme.

A cause de son style vestimentaire plus porté vers le masculin et de ses manières un peu brutes - bien qu’elles soient non-intentionnelles -, elle est souvent méprise pour un jeune homme au lieu d’une femme dans la trentaine. Elle y est tellement habituée qu’elle n’y fait plus attention et coupe rapidement son interlocuteur dans ses longues excuses…

Pour ce qui est du caractère, ça a définitivement changé entre son départ de Poudlard, après ses examens finaux, et son retour, en tant que Professeure, plusieurs années plus tard. Elle était passée d’une élève pleine de joie de vivre, créative, curieuse de tout et appréciant plus que tout la musique - en écouter et en jouer - à une professeure sérieuse, renfermée sur elle-même…

Certains événements - dont la mort de son père - l’avait brisée, petit à petit, et des personnes mal intentionnées - sa mère - étaient venues pour profiter de cette faiblesse. Elle sait que quelque chose s’est brisé, elle ne sait juste pas quoi… Et elle ne sait pas que sa propre mère est responsable du plus gros. Elle n’y croit pas, plutôt, acceptant le moindre de ses mensonges - seules choses sortant de la bouche d’Isobel par rapport à sa fille - et refusant de voir la vérité.

Elle n’en reste pas moins un bon professeur : stricte, sévère, peu encline à comprendre certaines erreurs que l’élève ne devrait plus commettre… Mais à l’écoute, toujours disposée à aider ses étudiants lorsqu’ils venaient l’aborder et essayant de rendre son cours plus passionnant à chaque fois.

Avec ses proches et collègues, elle n’explose pas de joie comme elle pouvait le faire, plus réservée, mais restant une charmeuse dans l’âme. Son introversion mélangée à son côté charmeur lui donne plus des airs de mystère, pour l’œil non-aguerri, que d’une personne se cachant simplement pour ne plus laisser personne passer ses défenses et la briser un peu plus.

Elle n’en reste pas moins impulsive et très colérique. Mais ça, c’était depuis sa petite enfance qu’elle était ainsi, un rien pouvant l’énerver et la faire rapidement sortir de ses gonds. Elle peut même avoir des moments de blanc, lorsque la colère est tellement forte qu’elle ne sait plus ce qu’elle fait et ne s’en rend compte que par après…

L’une des seules choses arrivant encore à réveiller un éclat d’intérêt dans ses yeux, c’est la passion. Elle peut vite être passionnée par quelque chose, son visage entier s’illuminant, avant de s’éteindre, comme si quelque chose la retenait et l’empêchait d’apprécier ce qu’elle venait de découvrir.

La dernière chose que l’on peut dire sur elle, c’est que sa loyauté est immense. Non parce que sa mère l’a un peu plus brisée avec son stupide test car, de base, Casey est quelqu’un de loyal. Désormais qu’elle avait rejoint l’Ombre et qu’elle était membre à part entière, elle ne leur tournerait pas le dos. Quitte à faire les sales besognes, sachant qu’elle ne deviendrait jamais aussi importante que d’autres personnes ayant rejoint après elle l’organisation.

Même si ça allait contre ses convictions, elle suivrait les ordres. Néanmoins, lorsqu’elle se retrouvera seule dans ses quartiers, elle laissera tomber son masque et pourra peut-être passer la soirée à sangloter, avant de continuer, le lendemain, comme si ça ne s’était pas passé.


Yeah Geek Power !!!


Pseudo : Casey (en fait, j'en ai pas vraiment donc autant prendre Casey xD)
Tu as quel âge ? 22 ans.
Tu fais du rp depuis longtemps ? 6-7 ans ?
Tu nous a trouvé où ? Dans un Top-Sites.
Et t'en penses quoi ? J’aime ! Moi qui ne suis pas fan des forums avatars réels, je n’ai pas su m’empêcher de craquer et de me faire un perso’ xD
T'as un autre compte ? Lequel ? Non
Mais encore ? *o* Soyez gentils avec ma Casey, c’est un être doux et fragile ;-; et j'espère ne pas m'être embrouillée dans toutes les dates xD j'en avais maaarre !


©️️ Never-Utopia par Koalz

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MessageSujet: Re: Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra   Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra EmptyLun 7 Jan - 22:59

Bienvenue à toi par ici ! Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra 2150380454
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MessageSujet: Re: Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra   Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra EmptyMar 8 Jan - 12:47

Merciiii ! ^.^
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Lynn G. Bakers
Ombre - Auror en charge de la sécurité à Poudlard
Lynn G. Bakers


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Messages : 42
Camp : Ombre
Emploi/loisirs : Auror
Date d'inscription : 22/09/2018
Localisation : Poudlard
Humeur : Sanguinaire
Commentaires : « Pour le plus grand bien. »

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MessageSujet: Re: Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra   Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra EmptyJeu 10 Jan - 8:57

Décision
Choixpeau

   
▬ Alors ?

Bienvenue parmi nous jeune sorcière ! Tu es une adorable jeune fille, mais malheureusement, ta présentation mérite une place dans ce monde tordu. Après lecture, tu es validé.

Deuxième partie de l'inscription

Mais attention ! pour valider totalement ton inscription, tu dois avant faire certaines choses. Malgré ta couleur, il est interdit de lancer un rp, avant d'avoir tout fait ! Ne t'inquiète pas, c'est bientôt terminé !

bottin des avatars : https://afterthegreatwar.forumactif.com/t16-bottin-des-avatars

Enregistrer sa ou ses familles : https://afterthegreatwar.forumactif.com/t17-registres-familles

Poster sa fiche de liens : https://afterthegreatwar.forumactif.com/f84-copain-ou-pas

Poster sa fiche rps : https://afterthegreatwar.forumactif.com/f85-une-petite-rencontre

Après avoir fait tout ça, tu peux me le dire par mp et je viendrais tout vérifier. Une fois la deuxième partie terminée, ton histoire commence. Encore bienvenue ! Essaie, de ne pas mourir !


   
bienvenue parmi nous !
FICHE PAR DITA | EPICODE
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MessageSujet: Re: Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra   Casey McLellan - Ma Loyauté me perdra Empty

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