Damian Cornwell - My eyes are ice, my heart is fire

• Niveau 1 : Accio, Alohomora, Lumos/Nox, Expelliarmus
• Niveau 2 : Reparo, Ridiculus, Stupefix
• Niveau 3 : Wizard Space , Protego
• Niveau 4 : Colaporta
• Niveau 5 : Transplanage , Oubliettes
• Niveau Auror : Enervatum , Prior Incanto , Deletrius
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Je suis né à Londres au printemps de l'année 1985, dans une famille comme les Sangs-Purs les détestent. Ma mère est une Moldue. Mon père un né-Moldu. Je suppose que cela fait de moi un Sang-Mêlé, même si on en a connu avec plus de sang sorcier dans les veines. Professionnellement parlant, ma mère était vétérinaire. Pour ceux qui connaissent pas, c'est une sorte de médecin, mais pour les animaux. Autant dire que j'ai grandi dans un véritable refuge de la SPA. Chiens, chats, rats, hamsters, lapins, perruches, corneille, je crois que j'ai tout vu passer à la maison. Même un bouc. Avis aux inventeurs d'un sort permettant de virer l'odeur dans les tapis.
Bref, mon père avait une fonction un peu plus connue pour vous autres sorciers. Auror. Pas besoin de vous faire un dessin. J'admirais chacun de mes parents, bien sur, mais pour tout dire, ses missions l'entrainant plus souvent à l'étranger qu'à la maison, j'ai plutôt manqué de mon père durant mon enfance. Si je connaissais l'existence de la magie pour voir mon père l'utiliser à la maison contre l'avis de ma mère, convaincue que je devais apprendre à faire les choses par moi-même et non pas avec l'aide d'une baguette magique, et que donc, mon père devait montrer l'exemple, bon gré mal gré, j'ai été élevé à la Moldue. Ma scolarité a été celle de tout petit londonien lambda, bien que ponctuée de deux ou trois évènements bizarres tout à fait explicables.

Lorsque j'ai eu 11ans, les portes de Poudlard se sont ouvertes pour moi. Serdaigle serait ma maison pour les sept années à venir. Le quai 9 3/4, le lien entre mon foyer et l'école. Et Winnie, ma première chouette, ma visiteuse quotidienne, question courrier. Ça c'était le plan. Parce qu'il se trouve que Vous-Savez-Qui et ses sbires sont passés par là. La chasse aux impurs, croyez bien qu'on s'est retrouvé en plein dedans. Donc, ce qui devait être ma seconde année à Poudlard s'est trouvé être un jeu du chat et de la souris avec les sbires du seigneur des ténèbres. Jusqu'à ce jour sombre. La bataille de Poudlard. Si j'étais bien à l'abri du monde sorcier auprès de ma mère, on en parle encore aujourd'hui, alors difficile de ne pas savoir ce qui s'est passé ce jour là. De part sa profession, mon père y est allé, à Poudlard. C'est cependant les pieds devant qu'il en est revenu. Cette guerre a fait de nombreux morts inutiles, de quoi plaire au seigneur noir en traumatisant encore une génération de jeunes sorciers après lui. Si, l'année suivante, j'ai repris le chemin de l'école, je ne l'ai plus jamais vue comme une maison accueillante, les cauchemars de ce jour maudit restant trop présents malgré le soin apportés par les professeurs pour en effacer le moindre indice.

Je suis un paradoxe. J'ai travaillé comme un malade, désireux de faire honneur à la mémoire de mon père disparu et devenir Auror tout comme lui. En même temps, une fois passées les portes de Poudlard, je parvenais à ne même plus penser au monde magique, me faisant très bien à l'existence Moldue de ma mère, et profitant même de cette pause bienvenue quand sonnait l'heure des vacances.

Mes BUSES puis mes ASPICS en poche, j'ai débuté ma formation de trois années pour devenir Auror. Manquant échouer après m'être emmêlé les pinceaux dans une potion aux effets inattendus. Mais il faut croire que j'avais d'autres qualités qui ont rétabli l'équilibre de la balance. Bref, ça fait 16ans que je suis Auror, d'abord sous la férule de l'un de mes ainés, à présent, ayant moi-même un apprenti sur qui veiller.

Quoi dire de plus à mon sujet... l'Animagus? C'est l'animal qui m'est venu spontanément quand j'ai décidé de m'y mettre. Avantage, ça vole, une pie. Inconvénients, faut apprendre à voler, de un, et de deux, les gens ont tendance à avoir certains réflexes avec les pies. Et oui, j'ai déjà pris du plomb dans l'aile.

Autre chose. Mon fils. Histoire compliquée mais faisons simple. 2007, j'avais 23ans, je suis sorti avec une collègue. Jusque là, rien de sorcier. Sauf que j'ai compris ensuite pourquoi on évitait ce genre de liaison. On est tombés sur un adorateur du Seigneur sombre n'ayant pas du comprendre qu'il avait dix ans de retard pour aider son maitre, et après un combat rude et intense, il lança un dernier sortilège impardonnable qui foudroya ma compagne, et surtout, la mère de mon enfant. J'ai pris deux ans de congé après ça, rejetant même la part sorcière de mon être. Jusqu'à ce qu'on ne débarque un matin sous mes fenêtres, de manière assez brutale pour me réveiller. Oui, j'ai des collègues qui savent ce qu'ils veulent et savent le faire savoir et "tu sors de là où je te promet que je démonte ta maison brique par brique avant de t'envoyer à Tombouctou sous la forme d'un dromadaire", bah apparemment ça a été efficace.

Bref, une remise à niveau et x tests de capacité plus tard, je reprenais le service, sachant pouvoir compter sur ma mère pour veiller sur mon fils en mon absence, tout en regrettant de suivre d'un peu trop près la voie de mon père, que je ne voyais pas assez souvent à mon gout dans mon enfance. Enfin, mon garçon a déjà perdu sa mère, j'escompte bien qu'il ne perde pas son père également, malgré le fait que je ne sois jamais le dernier à prendre l'initiative quand il s'agit de s'attirer des ennuis. Le savoir à Poudlard aujourd'hui? Pas sur que cela me rassure. Me savoir à Poudlard aujourd'hui? Pas plus rassurant.

Fonceur, il ne refuse jamais d'aller quelque part en dépit du danger. En vérité, le seul lieu qui le tétanise un peu, c'est Poudlard, mais puisqu'il doit s'y rendre, il s'y rendra. Il a cependant une bonne analyse du terrain, et ne se jette pas non plus de façon irréfléchie dans la gueule du loup. Un "back-up plan", il en a toujours un sous la main.
Songeur, il a de ces moments où le passé le rattrape, et où il se complait à broyer du noir en solitaire, questionnant chacun des choix de sa vie passée avant de se dire que de toute façon, il n'y a pas de retour en arrière possible...
Il a une affinité particulière pour les animaux et autres créatures magiques, possédant une patience et une sensibilité lui permettant de mettre en confiance la plupart d'entre elles. Pour ça il remercie le zoo qu'il a chez lui depuis l'enfance.
Passionné, quand il fait quelque chose, il le fait à fond. Il sait également un peu trop pourrir-gater son fils, et heureusement que sa mère est là pour le freiner pour les achats de Noel.
Il a le coté sociable facile, cependant, si on lui fait une crasse, c'est pas la peine d'y revenir. Il cerne assez facilement les gens, et ceux qu'il ne sent pas dès le début se révèlent généralement peu dignes de confiance. La confiance est essentielle pour lui et il ne se voit pas travailler en équipe avec un partenaire qui n'aurait pas la sienne.


Physiquement parlant, il passe pour monsieur tout le monde. Ce que l'on note en premier chez lui, c'est son regard, profond, dont il est difficile de détourner les yeux s'il ne l'a pas décidé ainsi. Grand, brun, il possède une élégance certaine tant dans ses paroles que dans son apparence, se présentant généralement bien coiffé et bien vêtu. Il porte parfois un manteau gris sombre qui aurait plus sa place dans les reconstitutions historiques de la seconde guerre mondiale. Il affectionne les teintes neutres et unies. Noir, gris ou blanc. Vous pouvez remballer les chemises hawaïennes. S'il ne possède ni tatouage ni piercing, il a la trace d'une ancienne brulure sur la paume de la main droite, souvenir d'un jour où il a posé la main sur la porte du four quand il avait huit ans. Il aurait pu la faire disparaitre d'un peu de magie, mais il s'y est habitué, ça ne l'handicape pas, et il considère que c'est un bon rappel. Regarder où on pose ses mains avant de les poser. Chose inhabituelle, il utilise sa baguette de la main gauche. Et oui, monsieur est gaucher, même s'il a appris à se servir de sa main droite, ça peut toujours se montrer utile.
Son Animagus est une pie bavarde comme un en croise quotidiennement, noire à reflets bleus avec des tâches blanches.