Angélique - La vie d'une riche orpheline

Niveau 1.

∆ Accio
∆ Allègement, sortilège d' [Lightening Spell]
∆ Avis
∆ Lumos

Niveau 2.

∆ Reducto
∆ Relashio
∆ Stupéfix

Niveau 3.

∆ Liberacorpus
∆ Wizard Space

Et un gifle, une. Une marque rouge trônait sur la joue d’Angélique alors que sa cousine lui hurlait dessus. Une autre gifle mais cette fois-ci de la part d’Angélique à sa cousine. Entre ces deux-là ça avait toujours été une histoire d’amour et de haine. Elles se jalousaient l’une l’autre certes mais elles s’aimaient. Elles avaient toujours été similaires et si différentes à la fois. Elles avaient le même âge et étaient nées le même jour, à la même heure bien que dans des Pays différents. Hannah Flint est née en Irlande un 12 avril lors de l’année 2006, cadette de sa famille. Angélique Dalloyau est, quand à elle, née en France le même jour à exactement 12h37, tout comme sa cousine. La seule différence était que la mère de la française est morte durant l’accouchement. De trop nombreuses complications apparemment. Ce fut cette même journée qu’une enfant devint orpheline d’une mère. Ce sera alors sa tante qui tiendra ce rôle lorsque fille et père rendront visite à la famille Flint lors des somptueuses fêtes de fin d’années. La famille Flint tentait de faire oublier son penchant pour le côté obscur de la grande guerre par le biais de ces fêtes. Concernant les idéaux du père d’Angélique, Adonis, a toujours été pour le partage et pour la vie en communauté peu importe la communauté. Par ailleurs, la jeune fille tient ses idéaux de son père principalement.

Dès son plus jeune âge, Adonis a plongé sa fille au sien de la gastronomie française. Gérant une boutique de traiteur au sein de la capitale, le père de famille perpétuait la tradition familiale. Il était le dernier Dalloyau, si l’on omettait sa fille, encore en vie. Beaucoup étaient morts après les guerres contre le Lord Voldemort. Ceux étant restés à Paris sont morts de vieillesse ou de maladie. À l’âge de sept ans, la gastronomie que traitait le père d’Angélique n’avait aucun secret pour cette dernière. Il l’avait plongé là-dedans et elle suivrait ses traces quoi qu’il advienne, c’était certain. À l’âge de huit ans elle commença à aider son père en cuisine ou encore sur l’élaboration d’un menu. Elle aimait aider son père et ils ont toujours été proche. Adonis avait toujours été un bon père, un homme bien. Ce fut cette même année qu’Angélique devint officiellement orpheline. Son père avait été tué. L’enfant aux cheveux blonds aurait préféré que ce soit un sort qui tue son père et que ce ne soit pas un moldu qui le fasse à la place du temps ou à la place d’un sorcier. Selon l’enfant cette mort n’était pas à la hauteur de son père. Il n’aurait jamais dû mourir d’une balle entre les deux yeux, l’achevant sur le coup. Elle n’aurait jamais dû voir son père mourir. Elle n’aurait jamais dû avoir cette vision de son père, son héros, avec du sang coulant sur le visage, les yeux ouverts et vidé de toute émotion possible. Rien n’avait été « magique » dans la mort de ses parents non. La mort de sa mère avait été comme qui dirait naturel et la mort de son père aurait pu arriver à n’importe quel moldu lors d’un braquage qui tourne mal. Adonis Dalloyau fut enterré dans le caveau familial se trouvant dans la région Rhône-Alpes. Ce fut sa tante du côté maternel qui s’occupa de la cérémonie et on lui confia la garde de l’enfant.

Lorsqu’elle entra au sein de la famille Flint qui devint sa famille par accord juridique, Angélique dû, par la suite, se résigner à aller à Poudlard comme sa mère et non pas à Beauxbâtons comme elle l’avait envisagé toute son enfance avec son père. Lors de son premier passage au chemin de traverse afin de se fournir ce dont elle avait besoin, Angélique eut le droit de se procurer non seulement une chouette, qu’elle nommerait Carry, mais également un chaton qu’elle nommerait Polka. Tout comme Angélique et sa cousine, il s’agissait ici d’une histoire d’amour et de haine. La blonde et la brune s’aimaient énormément mais elles se ressemblaient trop, beaucoup trop pour qu’il n’y ait aucune étincelles dans leur relation. Concernant le reste de la famille, l'enfant était devenue automatiquement la protégée de ses deux cousins qui avaient un et trois ans de plus qu’elle. Toute la famille a essayé de la rendre comme sa mère mais ça n’a jamais marché. Angélique avait certes un profond respect pour sa défunte mère mais elle se refusait d’être la vulgaire femme au foyer que sa mère voulait être. L’enfant alors âgée de onze ans avait interdit sa famille de se mettre en travers de son chemin qui se dirigerait vers la boutique Dalloyau à la fin de ses études. Elle était la seule héritière du nom des Dalloyau et elle se refusait de laisser tomber ce projet qu’elle avait construit avec son père. Avec ou sans lui elle continuerait vers ce projet quoi qu’il advienne.

Puis arriva son entrée à Poudlard. Cela lui avait semblé bizarre de foncer droit dans un mur mais elle avait écouté les paroles de sa tante après avoir vu ses deux cousins et sa cousine courir vers ce mur et disparaître derrière celui-ci. L’enfant ne savait pas autant de choses sur le Poudlard Express que ce qu’elle pensait, elle savait beaucoup de choses sur Beauxbâtons grâce à son père mais concernant Poudlard elle n’avait que certaines informations de la part de ses cousins, ce qui n'était clairement pas assez pour quelle y soit réellement préparée. La seule chose qu’elle savait était que tous les Flint sans aucune exception depuis de nombreuses générations étaient allés dans la maison Serpentard peu importe leur nom de famille le choixpeau prononçait sans aucune hésitation le mot Serpentard pour tous ceux dont le sang des Flint coulaient dans leurs veines. Angélique passa après sa cousine dont la décision fut Serptentard sans aucune hésitation de la part de ce chapeau. Une fois que ce fut son tour, l’enfant s’assit sur cette chaise, se sentant soudainement timide face à tous ces regards, plus particulièrement ceux de sa famille. Le choixpeau eut l’air d’hésiter, il marmonna trop noms de maisons, marmonnement qu'Angélique fut la seule à entendre. Puis le choixpeau cria son verdict. Gryffondor. Il y eut des applaudissements mais l’enfant savait parfaitement la réaction de ses cousins et de sa cousine sans même les regarder. Ils étaient totalement perdus, ne sachant pas s’ils devaient se réjouir ou se sentir vexés. Quand à Angélique, elle se trouva étrangement sereine et rassurée face à ce verdict.

Les années défilèrent et Angélique grandit au sein de cette école et de sa famille. Elle n’avait pas la vie qu’elle aurait imaginé avoir enfant. Beaucoup de jeunes filles seraient ravies d’avoir des robes de princesses et d’assister à des cérémonies mais pas Angélique. Cela l’ennuyait. Même après toutes ces années, sa tante et son oncle organisait des bals de débutantes. Le principe de ces bals est assez simple : insérer des jeunes filles dans le grand monde, des bals mondains pour la plupart donc. Au début la jeune fille avait Hannah pour lui tenir compagnie, elles s’enfuyaient alors que les adultes buvaient de l’alcool et mangeaient des petits fours. Cependant, avec le temps, Hannah commença à vouloir faire partir de ce monde et prit du plaisir durant ces bals tandis qu’Angélique cherchait désespérément de quoi se distraire durant ces événements qui arrivaient en moyenne deux à trois fois par an. Tandis que tout le monde semblait s’amuser durant ces célébrations, la jeune fille commença à aller dans le jardin de la demeure des Flint durant de longues heures, admirant les étoiles et commençant alors à montrer une certaine admirations envers l’astronomie. Puis, après les différents bals, elle a commencé à se passionner par la faune et la flore se trouvant dans le jardin. Puis, après quelques bals on demanda à l’enfant de jouer du piano durant ces cérémonies. Un instrument qu’un ami de son père avait commencé à lui enseigner. Son oncle avait pris la décision entre temps d’engager un précepteur dans ce domaine afin qu’elle puisse jouer quelques airs de musique. Rapidement ils se sont rendus compte de son don dans cet instrument et elle s’est retrouvée enrôlée pour toutes les fêtes. Sa tante revoyait sa petite soeur en Angélique. La mère de cette dernière avait le même don bien que ce soit pour le violoncelle et non pas le piano. Si Loraine était née dans une autre famille elle aurait sans doute fait des études supérieures dans un conservatoires pour développer ce don. Ce n’est malheureusement jamais arrivé pour la défunte femme.

Au niveau des relations amoureuses, rien n’aura été concluant pour Angélique. Elle a eu deux grands amours au sein de sa vie. Le premier amour est toujours celui qui fait le plus mal. Il s’agit de celui pour lequel on éprouve des sentiment pour la première fois et ça elle ne pourrait jamais l’oublier. Il s’agissait d’un gentil garçon, irlandais. Un moldu que l’enfant avait rencontré juste avant son entrée à Poudlard. Onze ans oui, cela peut paraître jeune mais à l’époque Angélique avait cru que ce serait un grand amour, celui avec qui elle finirait ses jours. La chute avait été rude. Aujourd’hui ? Elle trouvait cela mignon mais aussi naïf de sa part d’avoir cru cela. Le second avait été à Poudlard lors de leur troisième année. Elle l’avait réellement aimé et cela aurait pu continué si ça n’avait pas été…. Un garçon agissant comme un garçon de cet âge. Il aura été sa première fois en beaucoup de choses. Finalement ça n’aura pas continué à cause de beaucoup de choses mais surtout parce qu’ils n’étaient pas compatible finalement. Une raison suffisante pour mettre fin à une relation. Puis il y avait ce troisième garçon. Leur relation aura duré deux ans et se sera terminée à cause d’Hannah. Cette dernière et Anggélique avaient beaucoup en commun mais la blonde n’aurait jamais cru que ce genre de chose arriverait dans leur famille. Il semble assez cliché qu’Hannah ait couché, à de nombreuses reprises, avec le petit ami de sa cousine mais c’était pourtant la vérité. L’apprendre pendant les dernière vacances d’été, en les surprenant qui plus est, n’avait pas été la chose la plus agréable. Il n’est pas réellement étonnant que les deux cousines, depuis, sont à la limite de s’entretuer si elles s’adressent la parole. Ou du moins c’était pendant l’été qui venait de passer. Depuis la hache de guerre avait été enterrée comme on dit. Les deux cousines se sont toujours comportées ainsi, à la limite de se tuer. Leur relation était spéciale mais il s’agissait de leur histoire rien qu’à elles. C’était une chose assez étonnante lorsque l’on les voyait se tuer et qu’une semaine plus tard on les voyait s’enlacer ou se soutenir. Il fallait avouer que leurs caractères explosifs ne pouvaient que créer des étincelles au fond.

Les années au sein de Poudlard ont passé et voilà qu’Angélique se retrouve en sixième année au sein de l’école magique anglaise. Elle a grandit et mûrit sans oublier une seule fois son objectif : retourner à Paris pour poursuivre l’oeuvre de son père. Elle sait que la boutique est bien gérée en attendant son retour, elle n’a aucun doute là-dessus. Les évènements ne sont pas les meilleurs pour garder cet espoir mais Angélique le garde. Elle ne peut pas flancher juste parce qu,une folle s’est échappée et cette folle ne lui fait pas réellement peur, elle ne craint rien ou du moins pas pour l’instant. Ce qui l’inquiète le plus est sa famille qui n’a jamais regretté de s’être rejoint aux côtés de Lord Voldemort. Recommenceraient-ils si l’occasion se présentait ? Sans aucun doute. Cette année c’est le cousin de la jeune fille aux cheveux blonds qui veille sur elle, comme un grand frère, celui qu’elle n’aura jamais en dehors de lui. Surprotecteur elle doit élever la voix sur de nombreux sujets mais elle le fera. Pour le moment le plus inquiétant est qu’elle réussisse à finir ses années à Poudlard. La question est est-ce qu’elle en aura l’occasion ?

∆ Physique.

Les cheveux longs, ondulés et blonds tout comme ceux de sa mère. Les yeux d'un bleu aussi profond que ceux de son père. Un visage doux et un grand sourire. Voici ce qu'est physiquement, en quelques points, Angélique. Elle a hérité du grain de peau pâle irlandais lui venant de sa mère. Elle est considérée comme petite, ne mesurant qu'un mètre soixante-cinq. Ses courbes délicates la rendent attirante aux yeux des hommes ou des femmes. Cependant, bien quelle soit un doux mélange de ses parents au niveau du visage, la ressemblance entre elle et sa grand-mère maternelle est on-ne-peut-plus frappante lorsque l'on compare avec des photographies. Elles se ressemblent comme deux gouttes d'eaux bien qu'elles soient, caractériellement, totalement opposées.

∆ Caractère.

La grand-mère d’Angélique lui a confié quelque chose un jour. Dans toute relation que ce soit en amitié ou en amour il y aura deux sortes de personne dans la vie. Il y aura ceux qu’elle aimera car et ceux qu,quelle aimera malgré. Et un beau jour la jeune fille rencontrera quelqu’un qu’elle aimera car et malgré et ce jour-là elle saura qu’elle aura trouvé le bon. Dans toute relation il y a ceux que l’on apprécie ou aime malgré leurs défauts et ceux que l’on apprécie ou aime car ils ont certaines qualités.

Dans la vie on apprécie Angélique car elle est à l’écoute et lorsque l’on a besoin d’elle, elle tentera toujours d’être de bons conseils. On l’aime car elle est admirable dans sa façon de voir le bon en chacun, de voir les réelles capacités de quelqu’un. Elle a hérité cela de sa mère comme beaucoup de son caractère alors qu’elle ne l’a jamais connue. On aime la jeune fille car elle est attachante peu importe le moment, lorsque l’on s’attache à elle c’est sincère comme à un chiot que l’on voit pour la première fois, ou du moins c’est la comparaison que lui a donné son oncle. Angélique n’a jamais été certaine de comprendre s’il s’agissait d’un compliment ou d’une insulte. Compatissante, confiante, courageuse, créative, délicate, digne de confiance ou encore enjouée, la jeune fille donne toutes les raisons du monde pour que l’on l’apprécie. On l’aime pour ses car ou ses parce que qui peuvent se montrer nombreux comme tout un chacun. Pour la blondinette le verre n’est jamais à moitié vide mais bel et bien à moitié plein. La positivité est sa force tout comme sa capacité de réflexion. Réfléchie, elle ne prend aucune décision à la va-vite.

Angélique est une boule d’énergie et de joie et pourtant elle a aussi des défauts, de nombreux défauts puisqu’elle n’est pas parfaite elle le sait. Derrière sa détermination se cache un côté borné. Elle ne changera d’ailleurs que rarement d’avis, rien que pour le fait de vouloir reprendre à tout prix la boutique de son père. Elle est bornée et le sera jusqu’au bout tout comme son père. Elle est arrogante auprès de la famille de sa mère, elle a un bordel organisé qui reste quand même un gros bordel, elle est trop émotive face à certaines choses, elle est maladroite, méfiante ou encore même impatiente. Et pourtant on l’apprécie malgré ses défauts. On l’apprécie malgré son côté rancunier, malgré le fait qu’elle et sa cousine se batte parfois même jusqu’au sang, malgré ses nombreux sarcasmes et même malgré son tempérament de feu qu’elle tient de sa mère. Ce tempérament qui fait qu’elle ne va pas passer par quatre chemins, tout comme son père, que son côté délicat peut disparaître pour laisser place à une franchise désobligeante. Et pourtant on l’apprécie pour cela.